Selon elle, son incroyable beauté et son corps l'empêchent d'obtenir un emploi
Crédit photo: Instagram - @ale__gaucha
Trouver une job quand on débute, c'est rarement simple. Pour Alê Gaúcha, 21 ans, le parcours a surtout été une suite de portes closes.
Formée en garde d'enfants depuis trois ans, elle a répondu à toutes les offres possibles pour devenir nounou. Elle a décroché une cinquantaine d'entrevues.
Aucune embauche au bout du fil. Après tant de tentatives, elle a réalisé que ses habiletés n'étaient pas en cause. Selon son vécu, les recruteurs bloquaient sur son apparence et négligeaient tout le reste.
Elle arrivait préparée, avec ses certificats et des réponses claires sur les besoins d'une famille. Malgré tout, les retours ne suivaient jamais.
Cette impression s'est installée graduellement, au fil des refus. À ses yeux, on ne voyait pas la professionnelle, seulement le physique.
Devant cette impasse, elle a changé de stratégie. Sans emploi, elle a commencé à publier des photos sur les réseaux sociaux. Sa communauté a grandi très vite. On parle maintenant de plus de 235 000 abonnés.
Ce virage lui a ouvert une nouvelle voie: créatrice de contenu. Elle y gagne sa vie, et découvre un milieu où elle peut contrôler son image au lieu de la subir.
Elle croit que son apparence l'empêche d'obtenir l'emploi de ses rêves
Ce n'était pas le plan de départ, mais elle y trouve son compte. Elle parle d'un travail motivant, avec des projets qui se multiplient et une liberté qu'elle n'avait pas imaginée.
Même si elle ne travaille plus comme nounou, elle ne renie pas son parcours. Sa formation, ses lectures et ses stages l'ont façonnée. Elle garde ce réflexe d'organisation, d'écoute et de responsabilité qu'on attend d'une personne qui s'occupe d'enfants.
Elle dit avoir cherché la stabilité qu'offre un emploi régulier auprès d'une famille. Finalement, elle a rencontré autre chose: l'autonomie d'une activité qu'elle construit à son rythme:
« [...] Personne ne me répondait jamais. Au début, je pensais que c'était dû au manque d'expérience, mais après tant de tentatives, j'ai commencé à croire que la raison était autre. Je voulais montrer mon côté professionnel, mais il semblait que personne ne pouvait le voir. Même si je ne pratique plus [le métier de nounou] aujourd'hui, la nounou que j'étais autrefois est toujours là. Je me sens toujours liée à cette expérience, car je m'y suis investie et je m'y suis préparée. D'un côté, je cherchais la stabilité, de l'autre, j'ai trouvé la liberté », dit Alê Gaúcha dans le NeedToKnow.
Son histoire montre qu'un CV ne devrait pas se résumer à une photo. Derrière l'image, il y a des aptitudes et un sérieux.
Alê Gaúcha a voulu qu'on voie la professionnelle. On lui a surtout rappelé son apparence. Elle a donc choisi un espace où sa voix prend toute la place. Et, cette fois, on l'entend.
Source: Démotivateur
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| Non | 167 | 86.1 % |
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