Une jeune femme est vivement critiquée en ligne, car elle publie des vidéos de son père malade sur TikTok

Dans ses vidéos, elle enchaîne des chorégraphies au chevet de celui-ci, parfois à quelques centimètres du lit ou du fauteuil roulant.

L'une des publications misait même sur un texte bravache pour annoncer qu'elle allait « vaincre » la maladie, ce qui a vite attiré l'attention et les critiques.

Selon elle, son père traverse la plus grosse épreuve de santé que sa famille ait connue. Danser serait sa manière de tenir le coup et d'alléger l'ambiance lors des visites.

Elle répète vouloir amener de l'énergie dans un environnement lourd et morose, convaincue qu'un surplus d'amour et d'optimisme peut soutenir la guérison. Malgré ses intentions, le résultat n'a pas du tout fait l'unanimité.

Sur les réseaux, beaucoup ont réagi négativement. Des internautes ont trouvé le contraste frappant entre l'enthousiasme d'Athéna et la fatigue visible de son père en arrière-plan.

Plusieurs l'ont accusée d'en faire trop pour la caméra et de transformer une urgence médicale en vitrine personnelle. Sur Reddit, des fils de discussion l'ont classée dans la catégorie des gens qui se mettent au premier plan, même dans les moments délicats.

Voici une de ses vidéos:

À l'inverse, quelques messages soulignent que chacun gère l'épreuve à sa façon et que, si son père y trouvait un brin de réconfort, l'approche pourrait se défendre.

Une autre vidéo a ravivé le débat: on la voit se déhancher près du fauteuil de son père tout en informant que celui-ci souffre de problèmes cardiaques et hépatiques et doit subir une intervention.

Elle explique vouloir le distraire, lui changer les idées et provoquer un sourire. Or, pour bien du monde, dévoiler autant de détails intimes tout en dansant dépasse la ligne du bon goût.

Au final, l'initiative d'Athéna Paris ouvre une discussion plus large sur les limites du contenu hospitalier et sur ce qui devrait rester privé.

Entre l'intention de soutenir un proche et la perception d'un public qui juge la mise en scène déplacée, la frontière est mince.

La créatrice maintient qu'elle veut apporter de la lumière; une partie du public, elle, y voit surtout un malaise.