Après une chirurgie de cinq heures pour retirer une tumeur, Rodger Brulotte brise le silence
Crédit photo: Facebook - La Tour
Tout a basculé pour Rodger Brulotte lorsqu'il a été pris avec des douleurs au dos qui ne lâchaient plus. Plus les semaines avançaient, plus lever un sac de golf devenait impensable.
Le 11 septembre, son médecin de famille l'a dirigé vers le CHUM pour un scan, en le préparant à une possible hospitalisation. L'imagerie a révélé ce que les radios n'avaient pas capté: une tumeur cancéreuse à la sixième vertèbre dorsale.
La suite s'est enchaînée sans répit. Embolisation dès le lendemain pour contrôler la lésion, puis une chirurgie de cinq heures, d'une grande précision, pour retirer la masse en limitant les risques de paralysie.
Réveil sous haute vigilance, corset au dos, et ce constat brutal qu'une vie peut basculer du jour au lendemain.
Lui qui traverse habituellement l'automne au rythme des séries dans le baseball majeur a dû céder sa place à l'antenne, le temps de reprendre son souffle. Le corps ne suivait plus.
Une tumeur et cinq heures de chirurgie pour Rodger Brulotte
Après l'hospitalisation, cap sur la réadaptation à L'Assomption. Les premiers jours ont été rudes: exercices exigeants, fatigue constante, déplacements mesurés. Entre deux séances, il a dû retourner au CHUM pour quatre traitements de radiothérapie.
Malgré tout, il a tenu le cap. En six semaines, il a perdu 24 livres, non pas par choix, mais parce que l'épreuve l'y a forcé.
Le retour à la maison a marqué un jalon important, sans signifier la fin du parcours. Une forte fièvre est venue compliquer la convalescence et a nécessité une nouvelle hospitalisation pour traiter une infection, un contretemps malheureusement fréquent après une intervention de cette ampleur.
Rodger a aussi découvert une facette insoupçonnée de sa conjointe, Pascale, avec qui il partage sa vie depuis environ quinze ans :
« Pascale a surpassé tout ce que je savais d'elle. Elle est aux petits soins avec moi. Pendant cette épreuve de la vie que l'on vit ensemble, elle est devenue cheffe de projet où elle travaille [Bombardier]. Mais elle est toujours là pour moi. Il y a d'autres femmes qui font comme elle et il faut le mentionner. Encore aujourd'hui, Pascale a un moral à toute épreuve. Elle arrive à l'hôpital avec le sourire, elle est là pour m'encourager. »
Aujourd'hui, le mot d'ordre reste le même : récupérer, protéger le dos, suivre les traitements et avancer. Une chose est claire : l'été 2025 aura été celui de la santé, de la chirurgie et d'un combat mené balle après balle, jusqu'au prochain coup sûr.
Source: 7 Jours
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